Jean-Philippe Lefèvre, président de la FNCC, signe l’éditorial de la Lettre d’Echanges n°176 (décembre 2019)
Nous touchons bientôt au terme du mandat municipal. C’est le temps des bilans mais aussi de la projection dans l’avenir. Au regard de bien des enquêtes d’opinions, les élus locaux apparaissent comme les garants d’une république de la proximité. Cette proximité nourrit depuis longtemps les débats au sein de la FNCC. Depuis que le Conseil d’administration m’a confié le soin de présider notre association d’élus, je n’ai de cesse de revendiquer la plus grande adaptation des règles nationales aux spécificités des territoires. La mandature qui va s’ouvrir sera celle de la “différenciation.” Chacune et chacun en fera ce que bon lui semble.
La culture, comme politique publique, n’échappe pas à cette exigence de proximité. La FNCC a porté l’ambition de voir les “droits culturels” reconnus. Pour ma part je défends l’égale prise en compte des pratiques et des esthétiques. Je crois à la diversité et à la pluralité des propositions comme des porteurs de projets. Elus au plus proche des habitants, nous ressentons leurs attentes, nous voyons percer les talents émergents et nous accompagnons les enthousiasmes créatifs.
S’interroger sur la proximité, c’est préparer “le jour d’après” des municipales. Dès à présent, la FNCC s’attache à organiser un programme de formations décentralisées pour les nouveaux élus en partenariat avec les DRAC, sans oublier celles et ceux qui seront reconduits. La FNCC sera au rendez vous du printemps 2020.
Je ne peux terminer cet éditorial sans rendre un hommage appuyé à Gérard de Vassal qui nous a quittés il y a quelques semaines. Gérard était l’un des fondateurs de la FNCC. Il était un élu local accompli. Le timbre de sa voix demeurera longtemps dans nos mémoires.
Le moment est venu pour moi de vous transmettre mes voeux pour 2020. Que chacune et chacun trouve dans l’année nouvelle les clefs du bonheur et de la prospérité.
