Le 3 février 1959 pour garder « son ami génial » à ses cotés – « A ma droite j’ai et j’aurais toujours André Malraux. La présence à mes cotés de cet ami génial, fervent des hautes destinées, me donne l’impression que par là, je suis couvert du terre à terre » –, le Général de Gaulle invitait son Premier Ministre a constituer un « ministère des Affaires culturelles ». La Ve République posait alors le principe que l’art et la culture devenaient aussi une affaire de l’Etat républicain et méritait mieux qu’une sous-direction des
Beaux-Arts. Plus que jamais, artistes, opérateurs culturels du secteur public ou du secteur privé, élus des collectivités locales, agents du ministère de la Culture, nous avons le nécessaire devoir d’accepter cet héritage, de l’adapter à notre temps pour améliorer plus encore la rencontre parfois improbable, comme le souhaitait Malraux, entre un individu et la création artistique.
Jean-Philippe Lefèvre,
président de la FNCC